- -15%
ABD EL HAMID IBN BADIS UN IMAM DE GUIDÉE, DE SCIENCE, ET DE RÉFORME
À travers ce petit livre de 40 pages, découvrez la vie de l’éminent imam Abd El Hamid ibn Badis. Sheikh Abd El Hamid ibn Badis était un imam de piété et de réforme par excellence. Malgré sa vie, qui n’était pas longue, il est parvenu à faire renaître les préceptes authentiques de l’islam en Algérie, à jeter l’éveil religieux et social au sein du peuple algérien.
À travers ce petit livre de 40 pages, découvrez la vie de l’éminent imam Abd El Hamid ibn Badis. Sheikh Abd El Hamid ibn Badis était un imam de piété et de réforme par excellence. Malgré sa vie, qui n’était pas longue, il est parvenu à faire renaître les préceptes authentiques de l’islam en Algérie, à jeter l’éveil religieux et social au sein du peuple algérien.
L’ouvrage retrace les plus importantes étapes de la vie de cet illustre érudit, et fait simultanément la description de son époque, lorsque le pays était sous les jougs de la France coloniale. De grands travaux d’Ibn Badis, dont tout particulièrement la création de l’Association des Oulémas Musulmans Algériens, sont eux aussi brièvement énumérés et décrits dans cette biographie.
Qui est Abd El Hamid ibn Badis ?
Abd El Hamid ibn Badis est né à Constantine le 04 décembre 1889. Il appartient à une vieille famille bourgeoise, descendant des émirs zirides, une dynastie berbère musulmane fondée au 10ème siècle par Bologhine ibn Ziri. Son père, Mohamed El Mostapha ibn El Mekki, était un important propriétaire terrien dans la région et l’un des notables les plus influents de la ville de Constantine et de ses environs. Abd El Hamid ibn Badis a grandi dans un entourage pieux. Il apprend le Coran dès l’âge de treize ans. Très jeune, il est placé sous le préceptorat de Hamdan Benlounissi, proche disciple du savant Abdel Kader El Medjaoui (1848-1914). Hamdane Lounissi a marqué durablement la jeunesse de ibn Badis, si bien qu’il n’a jamais oublié son conseil : « Apprend la science pour l’amour de la science, non pas pour le devoir ». Hamdan Benlounissi lui fait aussi promettre de ne jamais devenir fonctionnaire pour le compte de l’État colonial de l’époque, la France. En 1908, à presque 20 ans, Abd El Hamid ibn Badis décide de commencer son premier voyage pour la science vers la mosquée Zitouna de Tunis, qui était en ce temps-là un grand centre de science. Après son retour en Algérie, il commence aussitôt à enseigner à la mosquée Djamaa El Kebir à Constantine. Mais ceux qui s’opposaient au mouvement réformiste musulman ont voulu l’interdire, ce qui l’a poussé à partir de nouveau, vers le Moyen-Orient cette fois-ci. Après avoir accompli le pèlerinage à La Mecque et Médine, Abd El Hamid ibn Badis y est resté trois mois pour donner des cours au masjid Al Nabawi. Il y rencontre par la suite son ami et l’un des partisans du mouvement réformiste musulman, le Sheikh Mohamed Bachir El Ibrahimi. Cette rencontre est le point de départ de la réforme en Algérie, puisque les deux se sont rencontrés et ont longuement discuté afin de mettre au point un plan de réforme clair. En 1913, Abd El Hamid ibn Badis retourne en Algérie et s’installe à Constantine où il entame son travail d’enseignement. Il commence par donner des cours à la mosquée, aux enfants puis aux adultes. Par la suite, il commence à développer l’idée de fonder l’Association des oulémas musulmans algériens. En 1936, Abd El Hamid ibn Badis participe à la fondation du Congrès musulman algérien (CMA) mais ce dernier est dissous durant l’été 1937 par le pouvoir colonial. L’une des préoccupations majeures durant cette période de la vie de Abd El Hamid ibn Badis était la lutte contre la répression qui s’abattait sur les patriotes algériens et la dénonciation de la propagande fasciste et des agissements antisémites. Le 16 avril 1940, Abd El Hamid ibn Badis meurt dans sa ville natale de Constantine. Il est enterré en présence de 20 000 personnes. Ses obsèques prennent l’aspect d’une gigantesque manifestation anticolonialiste.